Accueil / Actualités / Actu' Sénégal / La région de Tambacounda veut réduire les frais de bornage des parcelles agricoles
agriculture afrique
Photo illustration : FAO

La région de Tambacounda veut réduire les frais de bornage des parcelles agricoles

Les Maires de la région de Tambacounda réduisent les frais de bornage pour les parcelles agricoles.

Lors d’une réunion d’information avec le Projet Cadastre et Sécurisation Foncière (PROCASEF), il a été révélé que les maires de plusieurs communes de la région de Tambacounda ont décidé de réduire les frais de bornage pour les parcelles à usage d’habitation et agricole.

Ce projet, mis en place grâce au financement de l’Association Internationale de Développement (IDA) en collaboration avec l’Association des Maires du Sénégal (AMS), a été lancé le 26 août 2021. Il vise à renforcer la capacité du gouvernement à mettre en place un cadastre national et à améliorer la sécurisation foncière dans 138 communes rurales et péri-urbaines réparties dans les 14 régions du Sénégal. Le coût total du projet s’élève à 48 milliards 640 millions de francs.

Michel Abdoulaye Sambou, chef de l’unité régionale chargée de la mise en œuvre du PROCASEF dans la grappe de Boundou (Tambacounda et Kédougou), a déclaré lors de la réunion que les études menées sur la quasi-gratuité des frais de bornage ont été validées. Il a également souligné que le projet vise à faciliter la régularisation des parcelles attribuées.

Les maires ont été encouragés à rendre plus accessibles les procédures d’obtention de documents pour les parcelles attribuées avec l’aide du PROCASEF. Michel Sambou a déclaré : « L’enthousiasme des maires et des présidents domaniaux laisse présager que les conclusions de cette réunion seront mises en application. »

Selon lui, les maires pourront désormais attribuer des parcelles dans leur commune, avec une quasi-gratuité des frais de bornage, fixés à 2000 francs pour les parcelles à usage d’habitation et 5000 francs pour les parcelles à usage agricole, selon un document transmis à l’APS.

Michel A. Sambou a également évoqué les problèmes liés aux limites parfois ambiguës des communes. Il a expliqué que le PROCASEF travaillait en collaboration avec les services compétents pour résoudre ces questions et ainsi éviter les conflits territoriaux.

De son côté, Baganda Sakho, maire de la commune de Koar (Goudiry), a souligné que de nombreuses maisons dans leur région n’avaient pas de papiers officiels, malgré la transformation de petites cases en maisons à étages et de belles concessions. Il a indiqué que le recensement des familles dans sa commune était en cours afin de permettre le démarrage du travail de régularisation des propriétés.

Partager

Regardez aussi

Commercialisation agricole : les acteurs invités à s’organiser pour relever le défi du financement

Le directeur de cabinet du ministre des Finances et du Budget, Bassirou Sarr, a invité …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *